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Ce n’est pas qu’un effet de mode. Derrière les discours bienveillants de l’éducation contemporaine – "Sois toi-même", "Fais-toi plaisir", "Vite fait" – se cache une bombe à retardement pour la santé mentale des jeunes actifs.

Car cette philosophie, à première vue séduisante, a souvent évité les exigences structurantes du réel :

• l’effort,
• la frustration,
• l’exigence,
• la confrontation à l’autorité,
• la gestion du temps,
• et de la qualité.

Résultat ?
Une génération parfois démunie face aux rudes réalités du travail.

Des chiffres qui devraient alerter. En 2024, les moins de 30 ans ont vu leurs arrêts maladie bondir de +46 %, avec une moyenne de 30 jours par salarié arrêté (source : Malakoff Humanis). Record toutes générations confondues. Un chiffre qui devrait alerter toute DRH soucieuse de prévention. Or la santé mentale ne se construit pas dans l’évitement.  Comme pour la santé physique, elle se forge dans :

• l’effort progressif,
• la gestion du stress,
• la prise de recul,
• la capacité à s'adapter sans s’effondrer.

Travailler, ce n’est pas juste cocher des cases à toute allure pour passer à "l’après-travail”. C’est aussi :

• construire des compétences mentales durables,
• donner du sens à ses actions,
• accepter la lenteur quand elle est synonyme de qualité,
• se confronter à la complexité du réel.

Un message pour l’avenir

Loin de stigmatiser une génération, il s’agit d’admettre qu’une éducation qui nie l’effort finit par fragiliser. Et que les jeunes d’aujourd’hui auront besoin de soutien pour transformer leur potentiel en performance… sans se brûler les ailes.