24/6/2025
Santé mentale, hypostress, éducation positive : les jeunes sont-ils prêts pour le monde du travail ? Analyse et solutions concrètes.
Le travail physique a reculé, mais la violence psychologique, elle, explose.
Selon une étude Deloitte, 47 % des 18-25 ans estiment que leur emploi nuit à leur santé mentale. Symptôme passager ou signal d’alarme profond ?
Il est temps d’analyser les risques psychosociaux qui pèsent sur les jeunes générations.
Facile d’accuser l’entreprise : charge de travail excessive, pression managériale, organisation du travail parfois dysfonctionnelle…
Pourtant, beaucoup d’employeurs évoluent : télétravail, QVT, espaces de dialogue. L’intention est là.
Mais le mal-être persiste. Alors, la source est-elle ailleurs ?
Les jeunes grandissent dans un climat d’incertitude chronique : crise sanitaire, climatique, économique, sociale…
Résultat : une exposition prolongée au stress professionnel ambiant, parfois confondu avec de l’hyperstress.
Ce stress environnemental s’ajoute à une pression accrue du monde du travail, de plus en plus compétitif.
À force de tout lisser — plus de compétition, plus de confrontation, plus de notation — l’éducation positive a parfois produit un effet pervers :
L’enfant est écouté, valorisé… mais peu préparé à l’adversité du monde professionnel.
Face au premier obstacle, certains vacillent. Leur énergie mentale est trop basse : manque de sens, de motivation, de confiance en soi.
S’installe alors l’hypostress, cet état d’apathie où même les faibles doses de cortisol et d’adrénaline ne suffisent plus à mobiliser les ressources.
Ce n’est plus de la fragilité : c’est une désactivation psychologique.
Il est urgent de revaloriser l’effort, non comme punition, mais comme levier d’autonomie.
L’échec n’est pas une honte : c’est un enseignant redoutablement efficace.
Il est temps d’intégrer la préparation mentale dès l’école, à l’université, dans l’entreprise :
Et pour ceux déjà pris dans cette éducation sous cloche ? Il n’est jamais trop tard :
Autant de moyens concrets de reconnecter les jeunes à leurs ressources internes.
Le rôle des employeurs, de l’Éducation nationale, des parents, n’est pas de surprotéger, mais de préparer.
Ce n’est pas aimer les jeunes que de leur éviter la douleur à tout prix.
C’est leur apprendre à traverser les tempêtes, debout.
Le travail psychologique commence avant la vie active.
L’entreprise, loin d’être un lieu de fragilisation, peut devenir un terrain d’apprentissage, exigeant mais sécurisant.
Pour porter — ou se porter — les premiers secours en santé mentale, il est possible de commencer par :
📚 Lire « Santé mentale, la méthode M.I.N.D à portée de tous »
Véritable boîte à outils pour :
Ce livre est la base de nos formations en prévention des risques psychosociaux.
Un premier pas pour les managers, enseignants, parents, et tous ceux qui veulent protéger la santé mentale des travailleurs… sans les enfermer dans du coton.
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