29/7/2025
Hyperstress chez les managers : comprendre ses mécanismes et apprendre à le réguler avec la méthode M.I.N.D, avant la rupture.
Par Jean-Paul Lugan, psychologue, coach, expert en préparation mentale et auteur de « Santé mentale, la méthode M.I.N.D à portée de tous » – 31 juillet 2025
Le stress n’est pas une maladie. Ce n’est même pas un problème en soi.
C’est un signal d’alerte. Il indique un déséquilibre entre ce que l’on vous demande — ou ce que vous exigez de vous-même — et ce que vous vous sentez capable de donner.
Tant que cet équilibre est là, le stress est un allié.
Il stimule la concentration, la réactivité, la créativité.
Mais quand les exigences dépassent les moyens perçus, tout se dérègle.
C’est là que commence l’hyperstress : un état de surcharge mentale et physique qui désorganise, épuise et isole.
L’hyperstress ne touche pas qu’un seul aspect de votre fonctionnement.
Il agit comme une cascade, en trois dimensions :
Beaucoup essaient de soulager les symptômes avec le sport, la respiration ou des massages.
Mais si l’on ne traite pas la racine mentale, rien ne change durablement.
C’est dans le mental que s’installent les croyances limitantes, le sentiment d’impuissance, la perte de sens.
Le manager, souvent, tient la barre.
Il encaisse. Il soutient. Il rassure. Il décide.
Mais à force de tenir sans relâche, il finit par craquer — silencieusement.
Ce n’est pas un événement isolé qui l’épuise.
C’est l’accumulation invisible de stress non régulés.
Et un jour, tout s’effondre… sans que personne ne l’ait vu venir.
C’est ici qu’intervient la lettre D de la méthode M.I.N.D. :
Développer de nouvelles perspectives.
Autrement dit : recadrer la situation, ajuster son regard, revoir parfois ses objectifs.
Deux risques extrêmes :
Le bon stress, c’est quand l’exigence dépasse juste un peu les moyens.
Cela crée un déséquilibre positif, qui pousse à progresser sans s’épuiser.
Tous les dirigeants devraient aider leurs managers — notamment commerciaux — à se maintenir dans cette zone juste :
- Ni dans la zone de panique,
- Ni dans la zone d’ennui,
Mais dans la tension juste, celle de la croissance, de la concentration, et du plaisir de réussir.
Un directeur commercial me consulte, à dix jours de clôturer son trimestre.
Il est tendu, exténué, insomniaque.
Je lui demande :
— Quel est ton objectif pour la fin du mois ?
— 1,5 million d’euros
— Et comment tu te sens ?
— À bout
— Peux-tu mobiliser plus de ressources ?
— Non, on est au maximum
— Alors quel objectif serait encore ambitieux… sans t’écraser ?
— 1,2 million. C’est encore exigeant, mais atteignable
Ce n’est pas l’ambition qui épuise.
C’est le décalage entre ce qu’on vise et ce qu’on peut porter.
Réajuster n’est pas renoncer.
C’est une stratégie mentale pour retrouver un stress moteur.
Depuis 25 ans, j’accompagne dirigeants, managers, collaborateurs, politiques et sportifs de haut niveau à rester dans la zone de stress optimal :
Une approche complète, concrète et ancrée dans le terrain, qui développe 4 compétences clés :
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Zéro rechute
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